Un an PVT Canada

Vagabondage au Canada

Nous y voilà! Après une semaine d’intégration intensive, toute la troupe a l’accent québécois, mange de la poutine et partage le même fuseau horaire : nous sommes fins prêts à quitter la ville pour aller tâter le “vrai” Canada, c’est-à-dire les lacs et les forêts. Nous voilà donc en route pour le parc national (eh oui, encore un!) de la Mauricie, au Nord de Montréal.

Nous prenons les renseignements et les cartes nécessaires auprès d’une très gentille dame au point info, qui nous indique également notre emplacement de camping, où nous allons avant toute chose nous installer. Grande première, nous branchons le van sur l’électricité! Et oui, comme nous le dira Annie plusieurs fois, la bête est pleine de ressource! Nous voilà donc comme à la maison, d’autant plus que nous testons une autre potentialité de notre bolide : la bâche. Assez vite, nous sommes bien contents de toues ces améliorations car le temps n’est pas avec nous et nous rentrons bien vite jouer aux cartes à l’intérieur. C’est un peu étroit pour 5, mais çà le fait.

Malgré le ciel plutôt gris du lendemain, nous ne nous laissons pas abattre et partons à la découverte du lac Solitaire et des lacs aux chevaux. Vu la chaleur qu’il fait, c’est pas plus mal qu’il ne fasse pas grand soleil; tout le monde tombe le pull. Le sentier du jour est en montée et descente permanente, les cuisses chauffent un peu, mais la vue sur le lac en vaut la chandelle.

Nous redescendons pour une autre perspective du lac, dont nous longeons à présent l’eau, avant de remonter pour poursuivre avec un panorama sur les lacs aux chevaux. Il fait toujours aussi chaud mais la troupe a la forme.

Nous retrouvons en tout cas la vraie forêt, bien dense et à perte de vue. Nous pouvons également observer quelques bizarreries de la nature. En revanche, pas d’animal en vu, si ce n’est un beau lièvre bien en chair sur le chemin du retour.

Retour au campement. Pendant que les premiers filent sous la douche, d’autres se lancent dans l’allumage de feu… Opération qui dure un bon moment, avec plusieurs équipes qui se relaient, et dont le résultat restera peu fructueux. On soupçonne la pluie de la nuit d’avant d’y être pour quelque chose. Il y a juste de quoi faire chauffer la viande avant de la déguster sous notre auvent, qui nous abrite encore une fois des gouttes.

Mauricie, Parcs Nationaux, Québec