Un an PVT Canada

Vagabondage au Canada

Qu’on vous rassure tout de suite, nous n’en sommes pas là! Mais nous avons enfin trouvé des boulots et il se trouve que nous y allons en métro, donc….

Petit récapitulatif de notre entrée dans la vie active à Toronto!

JIM

  • Essai n°1 : Truck washer = laveur de camion

Annonce trouvée sur internet, appel le lendemain et début le surlendemain! Tout s’est fait très vite. Et tout s’est arrêté très vite aussi! Un weekend intensif (26 heures de boulot entre le samedi et le dimanche) a suffit à Jim pour comprendre qu’il n’était pas fait pour laver des camions de plusieurs mètres de haut avec balais démesurés et produits totalement corrosifs à l’appui. Même si le salaire était pas mal du tout et que, comme le dit le collègue russe “c’est comme une salle de muscu, sauf qu’on est payé pour çà”. Seule déception, pas de photos de sa tenue de truck washer. Imaginez le tout de même avec un imper 3 fois trop grand, des bottes jusqu’aux cuisses, des gants jusqu’aux bras et une jolie casquette. Chouette, hein?

(photos non contractuelles!)

  • Essai n°2 : aide cuisto dans un restaurant mexicain

Après les camions, les tacos donc. Et vas-y que je te coupe des oignons, et des poivrons, et que je te râpe du fromage en veux-tu en voilà et que je te fais des caisses de tortillas maison dans une friteuse géante. Seul hic : les gars étaient sympas, mais ils voulaient le former pour être chef cuisto (Monsieur!) en juin, pour l’ouverture d’un autre restaurant. Il se trouve que Jim envisage pourquoi pas de trouver un boulot dans l’informatique d’ici peu. Pas très cool de les planter à ce moment-là… Il a joué la carte de l’honnêteté et a démissionné.

  • Essai n°3 : Informaticien!

On ne se refait pas… Jim est revenu aux sources! Après pratiquement 3 semaines d’entretiens intensifs, de tests techniques divers et variés, d’auscultations pas différents RH et managers, de discussions et de négociations à n’en plus finir, enfin un contrat signé, en bonne et due forme! Retour par la même occasion à des horaires normaux (libre le vendredi aprem 🙂 ) et à une pénibilité moindre, ce qui n’est pas plus mal. Le boulot est très agréable, techniquement intéressant avec pas mal d’enjeux. Le projet doit durer 3-4 ans et Jim doit créer toute l’architecture de l’application (rien n’existe pour le moment), avec carte blanche pour utiliser toutes les technos qu’il veux. Bien cool.

HELIA

  • Essai n°1 : Burger woman

Elle l’a fait! Après être passé entre les mailles de l’industrie du fast-food pendant un certain temps, elle a succombé au Canada. Si elle a renoué avec les frites, vieilles connaissances de la piscine de Saint-Egrève, elle a tout découvert de l’art du burger, de la cuisson du steak et autres onion-rings. Il lui est même arrivé de faire des milks-shakes tiens! Le tout dans la douce odeur d’huile bouillante et dans la chaleur mélangée de la friteuse et du grill : le bonheur est à Hero Burger! Mais le bonheur n’a été que de courte durée… Malgré tous les avantages de cette position, y compris des horaires bidons, le salaire minimum et une ambiance pas sensas’, Helia a démissionné, après 3 semaines intensives. Raison de la démission? Elle a trouvé un autre job, bien plus sympa!

(pour le coup, il y a des preuves, grâce à Jim, reporter infiltré…)

  • Essai n°2 : Les crêpes!

Là aussi, sorte de retour aux sources : assumons notre french touch et allons là où notre accent est un atout! Car sachez-le, les crêpes, c’est so frenchy. Du coup, servir une jolie crêpe en disant “Bon appétit” avec son meilleur accent français, çà fait mouche! Bref, Helia est désormais membre de la joyeuse équipe de Chococrêpe, et elle revit! Déjà, elle voit le ciel, plutôt qu’être enfermée au sous-sol d’un hôpital (si si, les burgers se vendaient dans un hôpital spécialisé dans les maladies cardiaques…). Les collègues sont sympas et les odeurs sont vraiment alléchantes! Le patron est un jeune canadien qui a décidé de monter son restaurant et qui est très exigeant concernant la qualité des produits, ce qui donne un endroit tout mignon avec des crêpes à se rouler par terre! Helia a donc troqué les cornichons et le gras contre des activités bien plus drôles : apprendre à faire les brownies au caramel beurre salé, les cônes à glace faits maison (qu’il faut rouler avant qu’ils sèchent sans faire de trou au fond… très technique!), les dessins dans la mousse des chocolats chauds ou encore la décoration des assiettes de brunch! Sans regrets donc!

Ontario, Toronto